« Je vais m’y mettre », de Florent Oiseau

Un petit roman de 2017 caustique et provocateur, au sujet certes pas nouveau, mais extrêmement bien tenu en termes de style, de ton, de cohérence du personnage de loser bukovskien, de brèves digressions plaisantes et de belles formules de chute de paragraphe (on voit un peu le procédé, mais bon…)… Une bonne surprise. 

Présentation de l’éditeur : Fred, la petite quarantaine, surfe sur l’écume des jours. Après des années à enchaîner jobs alimentaires et périodes de chômage, il a renoncé à faire carrière. Il passe désormais ses journées à dormir, manger des Knacki devant les émissions de Sophie Davant et boire des demis au bistrot du coin en attendant l’amour.
Jusqu’au moment où il découvre qu’il arrive en fin de droits, et que ses maigres allocations disparaîtront bientôt. Il n’a plus le choix : il doit s’y mettre. Un emploi salarié ? Il n’en trouvera pas. Mais des ennuis, oui. Fred, par paresse ou naïveté, a une fâcheuse tendance à se laisser glisser dans les embrouilles…
De Paris à Malaga, Je vais m’y mettre nous embarque pour une série d’aventures drôlatiques en compagnie d’un personnage aussi attachant que désabusé. Une comédie d’aujourd’hui où, derrière les éclats de rire, se dessine le devenir de la génération précaire.

Je vais m’y mettre, de Florent Oiseau – EAN : 9782266275651 – 192 pages – Pocket (07/09/2017)

 

Cet article a été écrit par Francis