[Reco oldies] « L’étourdissement », de Joël Egloff

Si vous aimez le film Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola, la chanson Super Nana de Michel Jonasz… vous adorerez L’étourdissement court roman de Joël Egloff aussi tendre et humaniste qu’effroyablement et en permanence imprégné d’un humour profondément noir et caustique, servi par un remarquable style tout en économie de moyens…
Présentation de l’éditeur : « Dans un lieu improbable, entre l’aéroport et un supermarché, tout près de la décharge, se trouve l’abattoir. C’est là que travaille le narrateur, jeune homme célibataire qui vit avec sa grand-mère acariâtre.  » On peut pas dire que c’est vraiment le boulot dont je rêvais… Ça fait tellement longtemps que ça saigne, j’en ai des vertiges de cette longue hémorragie.  » Il y a bien un peu d’amour, les filles à la pause, l’institutrice entrevue et dont il rêve, rêve, sans oser lui parler. Et puis quelques copains avec qui on projette des voyages et des aventures sans lendemain… Ce serait le récit de la routine d’une vie ordinaire. Mais de ce quotidien absurde, l’auteur dessine un portrait à la fois sinistre et poétique, empreint d’un humour souvent cinglant et toujours discret. Voici des personnages cocasses, des scènes surprenantes et drôles, dans l’ambiance d’un conte généreux, plein d’espoir et d’humanité.
L’étourdissement, en 2005, récompensé par le prix du Livre Inter. »

Cet article a été écrit par Francis